LA JOURNéE MONDIALE DE L'AFRIQUE
MESSAGE DU SERVITEUR NATIONAL DE LA JEUNESSE APÔTRE DE LA SAINTE FAMILLE
Le samedi 25 mai 2024, la Jeunesse apôtre de la Sainte famille (JASAFA) a commémoré la journée de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA, devenue Union africaine en 2002) sous le thème « Jeunesse et autonomie économique dans un contexte de résilience : expérience endogène ».
Ce thème, interpellateur, dans notre contexte national marqué par une crise sécuritaire mettant à mal tous les efforts du vaillant peuple burkinabè, est un signal fort face aux forces qui rament à contre-courant de notre marche décisive pour une autodétermination. Il a pour but de galvaniser la jeunesse à puiser, des profondeurs de nos valeurs, les forces nécessaires pour l’atteinte de cet idéal. Et, cela n’est pas impossible, car la jeunesse y croit.
Notons que cette journée est fêtée annuellement depuis le 25 mai 1963. Elle rappelle le ferme engagement pris, il y a de cela soixante et un ans, par certains chefs d’État d’affranchir leur peuple de toute domination étrangère, qu’elle soit économique, politique ou culturelle.
Aussi, ce jour arrosé par une série d’activités, la jeunesse apôtre de la sainte famille entend offrir à ses membres et à la jeunesse burkinabè dans son ensemble, un cadre de partage des cultures et de promotion des idéaux et des valeurs africaines.
C’est aussi l’occasion pour elle en tant que mouvement d’action catholique d’interpeler les uns et les autres sur l’impérieuse nécessité de renouer avec nos valeurs africaines telles que la solidarité, l’entraide et le partage avec les personnes souffrantes, les malades, les petits et les plus vulnérables. Le combat pour un affranchissement du joug de toute domination ne saurait connaitre un succès si nous ne faisons germer le grain de l’amour pour le frère ou la sœur, quel que soit son pays, sa race ou ses origines en somme, si nous ne nous imposons pas de réinventer le savoir-vivre ensemble. Dans le contexte de notre pays, ce devoir est plus que jamais pressant, car comme le disait Martin Luther King « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ». C’est aujourd’hui d’actualité, la seule alternative pour les peuples africains et une condition vitale.
Alors, à l’occasion de chaque 25 mai, laissons-nous aller à une analyse rétrospective et introspective sur les vrais combats du panafricanisme. Ron Dennis l’écrivait : « Les actes valent souvent mieux que les paroles ». Soyons donc des africains vivants, des africains en mouvement et des africains résilients. Vive l’Afrique unie, vive la diversité des peuples, vives la communion des cultures.
Parfait OUOBA
Serviteur National de la JASAFA
DE LA SAINTE FAMILLE